10 mythes courants sur la fécondation in vitro, démystifiés !

La FIV ou fécondation in vitro consiste à féconder l’ovule avec le sperme en laboratoire, puis à réintroduire l’embryon précoce dans l’utérus. En 1978, une percée s’est produite pour les couples infertiles, lorsque le biologiste Bob Edwards et le gynécologue Patrick Steptoe ont assisté à la naissance du premier «bébé éprouvette», Louise Brown, qui est née grâce à l’aide de la fécondation in vitro (FIV). Depuis, cette technique a aidé plus de 5 millions de bébés à naître.

La Journée mondiale des embryologistes (25 juillet) est célébrée chaque année pour commémorer la naissance du premier enfant FIV au monde, Louise Brown. La journée est en l’honneur de tous les médecins spécialistes dans le domaine de la médecine de la reproduction.

Quels sont certains des mythes et des idées fausses entourant la FIV et d’autres techniques de procréation assistée ?

Il existe de nombreux mythes et idées fausses entourant la FIV et d’autres techniques de procréation assistée. Cependant, le fait est que beaucoup d’entre eux ne sont dus qu’à un manque de connaissances suffisantes sur ces techniques. La suppression de ces idées fausses peut également aider à éliminer la stigmatisation sociale associée à ces procédures. Voici quelques-uns de ces mythes.

Mythe 1 La FIV peut résoudre tous les problèmes d’infertilité

Il existe de nombreuses procédures de procréation assistée disponibles aujourd’hui et la FIV n’est que l’une d’entre elles. Certaines autres procédures comprennent l’induction de l’ovulation (OI) avec des médicaments, l’insémination intra-utérine (IIU), etc., qui peuvent aider les couples sans enfant à concevoir.

Mythe 2 C’est seulement pour les riches

La FIV est un peu chère mais moins chère que de nombreuses autres chirurgies. Son coût n’a cependant pas augmenté au cours des dernières années.

Mythe 3 C’est seulement pour les jeunes couples

Bien que l’âge soit un facteur qui détermine la fertilité, cette procédure peut être aussi efficace chez les femmes du groupe post-ménopausique que chez les plus jeunes. Dans le groupe d’âge plus avancé, les œufs de donneurs de femelles plus jeunes sont utilisés. Cependant, il convient de garder à l’esprit que les taux de grossesse chez les femmes âgées sont inférieurs à ceux des femmes plus jeunes.

Mythe 4 La FIV a un taux de réussite de 100 %

Le taux de réussite de la FIV est d’environ 40 % chez les couples de moins de 35 ans. En outre, le taux de réussite de la FIV dépend de facteurs tels que l’âge, la cause de l’infertilité et les conditions biologiques et hormonales.

Mythe 5 Les bébés FIV naissent avec des anomalies congénitales et des malformations

Le risque absolu d’accoucher d’un bébé FIV avec des malformations est faible. Le risque d’un fœtus anormal chez les bébés spontanés ou FIV est le même que dans la population générale.

Mythe 6 FIV n’est pas sûr

Il s’agit d’une procédure sûre avec seulement environ 2 % des patientes qui courent le risque de souffrir d’un syndrome d’hyperstimulation ovarienne.

Mythe 7 La FIV mène à des grossesses multiples

Bien qu’il existe des cas de grossesses multiples avec cette procédure, la réduction du nombre d’embryons transférés, en particulier chez les jeunes femmes, peut minimiser ce risque.

Mythe 8 La FIV nécessite qu’une personne soit admise à l’hôpital

L’admission à l’hôpital ne dure que quelques heures pendant la procédure de collecte des ovules. La personne n’est pas tenue d’être admise pendant plusieurs jours.

Mythe 9 Donner des œufs les épuisera

Pendant la ménarche, une fille a plus de 400 000 œufs. Parmi ceux-ci, seuls 400 sont nécessaires au cours d’une vie entière. Chaque mois, environ 20 d’entre eux sont mobilisés et seuls un ou deux grandissent au point d’être libérés pendant l’ovulation. Environ 18 à 19 des ovules restants meurent. La FIV aide à maintenir la croissance de ces œufs restants. Par conséquent, il n’y a aucune chance que les ovules soient finis par le biais d’un don pour la FIV.

Mythe 10 Les grossesses par FIV entraînent des naissances par césarienne

Les grossesses par FIV sont comme celles conçues naturellement et ne sont pas une indication de césarienne. Les couples qui ont essayé de concevoir pendant de nombreuses années ou ceux qui ont plus de chances d’avoir une grossesse multiple peuvent opter pour une césarienne élective. Un accouchement vaginal très normal est possible après une FIV.

C’est la journée mondiale des embryologistes le 25 juillet. Où en sommes-nous en tant que société pour aider les couples désireux d’avoir leurs propres enfants ?

Lorsque les gens ont réussi un pontage ou une arthroplastie du genou, ils en discutent fièrement lors de réunions sociales. Cependant, il y a un problème même avec la prononciation du mot FIV. Selon les statistiques, seulement 10% à 20% des patients FIV sont complètement ouverts avec leurs familles sur le fait de vouloir concevoir un bébé grâce à des techniques de procréation assistée. Il y a encore une idée fausse selon laquelle les bébés nés grâce à ces procédures ne sont pas naturels et la société n’est pas très ouverte envers ces couples.

Il est important d’encourager les couples à sortir et à parler de leurs peurs et appréhensions, ce qui les aidera à surmonter ce blocage mental. Cela peut être fait en introduisant le concept de groupes de soutien et de groupes de pairs comme en Occident où les personnes qui ont déjà eu des enfants grâce à ces techniques discutent et parlent aux futurs parents de leurs doutes et de leurs angoisses. Bloom IVF travaillera avec des partenaires pour créer de tels réseaux/groupes où les couples pourront accéder à ces informations et opinions de pairs. Ceux-ci peuvent les aider à faire des choix éclairés sur des voies sûres et efficaces à explorer par rapport à la décision critique d’agrandir leur famille.

Source: Biotechin Asia

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