Infertilité : il existe des solutions

En moyenne un couple sur sept consulte un médecin pour une infertilité supposée. Celle-ci n’est pourtant pas toujours définitive : une grossesse naturelle est peut-être encore possible. Le point sur les traitements en cas de difficulté.En moyenne un couple sur sept consulte un médecin pour une infertilité supposée. Celle-ci n’est pourtant pas toujours définitive : une grossesse naturelle est peut-être encore possible. Le point sur les traitements en cas de difficulté.

Stimuler les ovaires

On stimule les ovaires de la femme pour mieux maîtriser son ovulation qui est absente (anovulation) ou irrégulière (dysovulation). Cette stimulation ovarienne par l’hormone FSH permet à un ou deux follicules de se développer et d’aboutir à la maturation d’un ou de deux ovocytes. Elle peut suffire à traiter l’infertilité.

Un traitement médicamenteux ou par injection Différents traitements peuvent vous être proposés en fonction de la qualité de votre ovulation.

– Soit du citrate de clomiphène complété par une prise d’œstrogènes pour améliorer la glaire cervicale. – Soit un traitement par injection d’hormones gonadotrophines.

Infertilité : l’insémination artificielle

Elle est précédée d’une stimulation ovarienne. Elle consiste à injecter des spermatozoïdes sélectionnés dans l’utérus de la femme au moment de l’ovulation. L’objectif : on passe outre la glaire cervicale en cas d’anomalie et on favorise le rapprochement entre l’ovocyte et les spermatozoïdes.

Le jour de l’ovulation Le traitement s’effectue dans la continuité d’une stimulation ovarienne, ce qui permet de déposer les spermatozoïdes au moment optimal. Le recueil du sperme est programmé le jour de l’insémination après un délai d’abstinence sexuelle de 2 à 6 jours. Il est alors préparé en laboratoire afin de reproduire les modifications qu’il subit lors d’un rapport sexuel en traversant la glaire cervicale.

Infertilité : la fécondation in vitro (FIV)

Cette technique permet à la fécondation d’avoir lieu en “éprouvette” et peut donc être mieux maîtrisée. L’embryon (ou les embryons) formé au bout de deux à trois jours, sont alors, soit transférés dans l’utérus pour la poursuite normale d’une grossesse, soit congelés. Avant de se lancer, il faut être conscient qu’il s’agit d’une épreuve très fatigante pour le couple.

Les différentes étapes de la FIV

Il y a d’abord une hyperstimulation ovarienne avec une surveillance encore plus accrue (échographie et prise de sang) de la croissance des follicules. Ensuite, on procède au déclenchement de l’ovulation. On ponctionne avec une aiguille le liquide contenu dans chacun des follicules présents, dans les douze heures, et sous anesthésie locale ou générale. Chaque ovocyte est alors mis en contact avec le sperme préalablement recueilli. Trois jours plus tard, si une fécondation s’est produite, le transfert d’embryons dans l’utérus peut avoir lieu. Il faut attendre quatorze jours en moyenne pour savoir si le transfert a réussi et si une grossesse évolue.

Dans la FIV avec ICSI (de l’anglais : “Intra cytoplasmic sperm injection”), les étapes sont identiques à la FIV classique, mais l’on met en contact direct l’ovocyte avec un seul spermatozoïde sélectionné préalablement.

La source: santemagazine.fr

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